Monsieur, 
 
 

Je pars pour une période de 15 jours à un mois, pour ma saison annuelle de vendanges. 

A ce jour je ne sais toujours pas si mon RMI a été rétabli. Je viens de recevoir une lettre du président de la CLI qui me transmet le contrat que j'ai signé avec mon travailleur social, je suppose que cela signifie que mes subsides vont tomber à nouveau, mais ce n'est pas explicité. 

Dans ce nouveau contrat, et sur conseils de tous mes interlocuteurs, je mets en avant une recherche d'emplois saisonniers, et ça semble faire votre affaire. Je vous rappelle, oui, que vous n'avez pas répondu à mes précédentes lettres. Je ne me souviens pas avoir pris des engagements que je n'ai pas tenus, je refuse votre arbitraire qui s'opposait à mes actions et aussi à mes correspondances circonstanciées. A partir de maintenant je me fais un plaisir de ne plus jouer le jeu. En commençant, comme on m'a fait en juillet, par écrire cette protestation juste avant de partir, je compte bien ne pas être chez moi quand vous répondrez. 

Vous noterez peut-être le ton décousu, je suis en colère, on ne peut pas être toujours parfait face à la provocation de ses supposés interlocuteurs, et je sens que cela, on va me le reprocher, à raison pour une fois! 
 

Salutations inquiètes. 

  Monsieur, 
 
 

  Suite à votre courrier du 6 septembre, j'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai procédé à la levée de la suspension de l'allocation R.M.I. auprès des services de la C.A.F. 

  Je reste à votre disposition pour tout complément d'information et vous prie d'agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.